Termes de références pour l’élaboration d’un SDIT du Ministère de l’Économie et des Finances
1. INFORMATIONS GENERALES L’activité du Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) de la République du Niger est régie par les textes suivants dont une copie ainsi qu’un organigramme est annexée au présent document : Décret n°2005-115 PRN/ME/F du 17 mai 2005 déterminant les attributions du ME/F; Décret n°2006-322 PRN/ME/F du 13 décembre 2006 portant organisation du ME/F.
2. DESCRIPTION DU MARCHE Objectifs généraux Cette étude a trait à l’élaboration du schéma directeur des systèmes d’information et de télécommunications (SDIT) du Ministère de l’Économie et des Finances de la République du Niger. Cette étude doit traiter de la dimension stratégique du schéma directeur et de sa traduction en plan opérationnel clair et précis pour le nombre d’années que couvrira le SDIT (3 ans à 5 ans). Il doit intégrer la dimension centrale et régionale de l’organisation et de l’activité du Ministère de l’Économie et des Finances. Une parfaite intégration de l’existant dans les propositions d’actions est de rigueur tout en respectant l’adéquation avec les moyens financiers et humains qui sont à la disposition du ME/F.
Objectifs particuliers Le schéma directeur doit permettre au Ministère de l’Économie et des Finances : • De définir de façon détaillée une stratégie opérationnelle de développement de son système d’information et de télécommunications en cohérence avec ses missions et attributions ainsi qu’avec les recommandations des différentes études, revues et audits déjà réalisés (voir annexes). • De mettre en exergue les investissements nécessaires pour la période des 3 où 5 années à venir en termes d’informatique, de télécommunications et de formation pour permettre au Ministère de l’Économie et des Finances d’accomplir de façon optimale sa mission compte tenu des moyens humains, techniques, financiers existant.
Services demandés y compris la méthodologie L’étude doit couvrir toutes les structures du Ministère de l’Économie et des Finances, au niveau central comme au niveau décentralisé : • Cabinet du Ministère de l’Économie et des Finances et service rattachés (CAADIE, DGIF, DIF, INS, CENTIF) • Secrétariat Général et Services rattachés (CIDES, Bureau d’ordre, Archives, etc.) • Commissariat Chargé du Développement • Commissariat Chargé de l’Économie • Commissariat Chargé des Ressources Internes • Direction Générale du Budget (DGB), services rattachés et services déconcentrés • Direction Générale des Impôts (DGI) , services rattachés et services déconcentrés • Direction Générale des Douanes (DGD) , services rattachés et services déconcentrés • Direction Générale du Contrôle des Marchés publics (DGCMP) • Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGT/CP), services rattachés et services déconcentrés • Direction Générale du Patrimoine de l’État (DGPE) Termes de références pour l’élaboration d’un SDIT du Ministère de l’Économie et des Finances • DRI, Trésoreries régionales (Paieries), DRD et CSO (voir DGB, DGI, Trésor et DGD) • Trésoreries départementales, Centre des Impôts, Recettes et Bureaux de douanes (voir également DGB, Trésor, DGI et DGD) Il devra prendre connaissance des domaines d’activités du ME/F à travers ses missions et attributions. On retiendra entre autres : • Gestion financière et administrative du personnel du ME/F ; • Stockage et recherche d’informations ; • Sécurisation des informations ; • Traitement des informations ; • Traitement des recettes (douanes, impôts, appui budgétaire direct/indirect, global/ciblé) et des dépenses liées au Budget de l’Etat (Dette intérieure et extérieure, paiement des salaires, biens et services, subventions et transferts, investissements sur financement extérieur et sur fonds propres) ; • Fonction de communication ; • Fonction de contrôle et pilotage. Les actions proposées et les axes de développement du futur système doivent obéir aux impératifs suivants: • Prise en compte de capacités humaines, financières et matérielles ; • Prise en compte des appréhensions des agents liées au développement d’un SDIT; • Recherche de solutions les plus simples et les plus pérennes possible ; • Rationalisation de l’utilisation des ressources en optimisant l’utilisation de l’information ; • Réduction des multiples saisies et des redondances d’informations ; • Accroissement de la disponibilité de l’information quelque soit le lieu géographique; • Développement des échanges entre le Ministère de l’Économie et des Finances et ses partenaires, et instauration d’une bonne communication et d’un dialogue permanent entre structures et agents du Ministère ; • Augmentation de la réactivité des agents et des décideurs ; • Amélioration de la qualité de service rendu en permettant notamment une meilleure justification des dossiers traités. Pour chaque domaine, une description des moyens techniques existants et à mettre en oeuvre pour satisfaire les besoins doit être constituée. Ces moyens techniques seront précisés notamment pour : • La bureautique et les outils de communication (traitement de texte, tableur, logiciels de présentation, de messagerie électronique, de travail de groupe, gestion de flux de documents, de comptabilité, de gestion de bases de données individuelles, etc.) ; • Archivage des documents (Outils d’archivage et outils de gestion électronique de documents (GED) en particulier) ; • Outils de pilotage (logiciel d’analyse statistique, de confection de tableaux de bords, système d’information automatisé pour les décideurs (SIAD), etc.) ; • Outils de production pour les informaticiens : logiciels de base (systèmes), systèmes de gestion de bases de données, ateliers de génie logiciel, outils de développement, logiciels de protection, logiciels de sauvegarde, etc.. L’étude ne concerne pas que le système d’information de gestion du Ministère, mais aussi bien tout le niveau central que déconcentré (Directions Régionales des Impôts, Centres de Sous-Ordonnancement, Paieries, Directions Régionales des douanes et bureaux de douanes, Perceptions, CDI et Recettes).
L’étude doit prendre en compte les liaisons et les échanges d’informations entre le MEF et l’ensemble des Ministères et Institutions de la République qui sont en interaction avec lui. L’interopérabilité des systèmes ainsi que leur évolutivité doivent être garanties à travers un certain niveau de standardisation et de cohérence. Cette démarche doit assurer : • La cohérence des concepts ; • La cohérence des nomenclatures ; • La cohérence des codifications ; • La cohérence des interférences ; • La cohérence au niveau des logiciels et des équipements informatiques ; • La cohérence des réseaux de transmission.
Résultats à atteindre • Le SDIT est réalisé et répond aux préoccupations stratégiques et aux exigences opérationnelles mentionnées et couvre un horizon de trois (3) à cinq (5) ans ; • Les recommandations et orientations nationales en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) sont respectées ; • Les objectifs stratégiques retenus sont décrits et les projets qui en découlent sont précisés ; • Un plan d’investissement précis est établi ; • Les projets prioritaires à lancer sont identifiés, les plans d’action associés sont détaillés ; • Les moyens techniques et les moyens humains nécessaires sont dimensionnés dans les plans d’actions ; • Les investissements nécessaires (analyse de l’opportunité des investissements et de leurs priorités) sont quantifiés et économiquement justifiés et décrits dans les plans d’action ; • Les caractéristiques techniques des investissements à réaliser sont définies et détaillées ; • Les termes de référence des services à réaliser dans le cadre des plans d’action sont définis de façon précise ; • Les contraintes à prendre en compte dans la mise en oeuvre du SDIT sont décrites suivant les scénarios (normes, standards, réorganisations, implication des utilisateurs, structures de données, formations, coûts, délais) ; • Les actions, les projets et les plans d’actions sont déclinés par structure (commissariats, directions générales, directions centrales) ; • Les besoins d’échanges d’informations à automatiser entre les superstructures sont décrits et pris en compte.
3. METHODOLOGIE L’étude sera conduite par un expert de catégorie II muni d’une expérience suffisante pour mener à bien une étude de cette envergure. Il sera secondé par un expert de catégorie III, pour mener à bien le travail demandé. Le travail se déroulera principalement en trois (3) étapes : • Analyse de l’existant, choix stratégiques et scénarii : elle comprend le lancement (initialisation) de l’étude, l’identification de l’existant au niveau central et dans les régions, l’analyse de l’existant, la détermination des choix stratégiques pour le ME/F, la présentation des scénarii possibles, le choix d’un scénario ; • Développement du scénario retenu : étude détaillée du scénario retenu avec la liste des projets informatiques retenus classés par priorité et ventilés par grande structure, les plans d’action annuels, les plans d’investissement, l’ébauche des termes de références des projets retenus, les choix technologiques, etc. ; • Validation du schéma directeur : préparation et animation de l’atelier de validation, amendements lors de l’atelier, prise en compte des observations, production du schéma directeur informatique et de télécommunications du ME/F, publication.
4. PROFIL DES EXPERTS Dans le cadre du présent contrat, l’expert de catégorie II aura à travailler avec un expert de catégorie III. L’expert de catégorie II restera néanmoins le seul responsable contractuel.
Nombre d’experts demandés par catégorie et nombre d’homme/jours par expert La mission s’exécutera en 61 jours/hommes prestés pour l’expert de catégorie II et 31 jours/hommes prestés pour l’expert de catégorie III. La durée temporelle s’étalera sur 99 jours calendaires.
Profil demandé pour l’expert (catégorie II) et l’expert catégorie III Profil expert de catégorie II L’expert devra disposer d’une expérience suffisante pour mettre en oeuvre un contrat de cette envergure et doit avoir conduit des interventions similaires (élaboration de schémas directeurs informatiques et de télécommunications, études de faisabilité de projets informatiques, élaboration et conduite de projets informatiques d’envergure nationale, …) dans les 5 dernières années notamment dans un pays francophone et auprès d’une administration publique ou d’un organisme public ou parapublic. Il devra disposer d’une expérience post universitaires d’au moins 10 ans et jouir d’une solide formation supérieure (de type ingénieur ou plus) dans le domaine de l’informatique et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). La connaissance des chaînes budgétaires publiques de la dépense et de la recette et dans les systèmes de passation des marchés publics sera un atout. Profil expert de catégorie III Informaticien confirmé, diplômé de l’enseignement supérieur (niveau ingénieur ou équivalent) disposant d’une expérience professionnelle post-universitaire d’au moins 5 ans de préférence au Niger. L’expert de catégorie III devra : - disposer au moins 3 expériences pertinentes au cours des 5 dernières années dans l’élaboration et la mise en oeuvre de projets de développement informatique. Une expérience en matière de développement de bases de données et d’applications informatiques pour le compte des administrations publiques (de préférences au Niger) et particulièrement des administrations financières serait un atout ; - posséder une bonne connaissance des évolutions du secteur informatique au Niger, notamment dans les administrations publiques ; - avoir participé à des projets d’envergure ou de projets similaires dans l’administration publique nigérienne ; - jouir d’une expérience avérée dans la supervision d’installation de matériel informatique et de mise en place de réseaux ; Les experts devront posséder une bonne maîtrise de la langue française.
Langue(s) de travail Français
5. LIEU ET DUREE Période de démarrage La date de mobilisation des experts sera notifiée par écrit après la signature du contrat.
Période de fin ou durée prévue La durée de la mission est étalée sur quatre (4) mois (cf. 3.).
Calendrier Phase I : o 21 jours prestés sur Niamey et à l’intérieur du pays (étalés sur 24 jours calendaires) ; o 7 jours prestés à Niamey pour établir un premier rapport présentant l’existant, les choix stratégiques et les scénarii possibles pour l’informatisation du ME/F dont 1 jour pour la réunion de choix du scénario), le tout étalé sur 8 jours calendaires ;
Phase II : o 26 jours prestés (étalés sur 30 jours calendaires) pour produire le draft du SDIT du ME/F avec liste de projets par structure et par priorité, plans d’actions annuels et leurs évaluations, ébauche consistante des termes de références des projets informatiques ; o 15 jours pour l’envoi de commentaires par le comité de pilotage. Phase III : o 3 jours prestés à Niamey pour préparer l’atelier de validation ; o 1 jour presté à Niamey pour tenir et animer l’atelier de validation du SDIT ; o 3 jours prestés (hors site) pour finaliser le SDIT du ME/F ; o 15 pour l’envoi de commentaires par le comité de pilotage ; o Publication du schéma directeur informatique et des télécommunications du Ministère de l’Économie et des Finances.
Lieu(x) du projet Niamey. 1 mission pour sillonner les cinq (5) chefs-lieux de régions suivants : Dosso, Maradi, Zinder pour tous les experts et Tahoua, Agadez pour l’expert de catégorie II.
5. RAPPORTS - Aide-mémoire (phase sur site) : un aide-mémoire devra être fourni à l’issue de la phase sur site, qui débute par le lancement de l’étude et se termine par la proposition argumentée de scenarii possibles, en passant par l’identification, la compilation et l’analyse de l’existant, la détermination des axes stratégiques à prendre en compte ainsi que la proposition de scénarii ; - Deuxième rapport (projet SDIT) : il préfigure le document final de schéma directeur informatique et de télécommunications du ME/F. Il doit renfermer, pour le scénario retenu à la première étape, les projets prioritaires à considérer par le ME/F dans les 3 à 5 ans, leurs termes de références, le planning annuel des projets, l’évaluation des coûts, les besoins de formations et leur coût, le besoins chiffrés en matériel informatique et connectique, les besoins en ingénierie informatique de toutes sortes et en licences logicielles, etc. - Rapport final (SDIT) : c’est le document de schéma directeur proprement dit. Il doit contenir tous les éléments nécessaires à la planification et au suivi du développement informatique intégré du ME/F.
Contenu indicatif Le rapport final pourrait avoir une structure proche de la suivante : Partie I I Objectifs et stratégie des structures du MEF ; II Fonctionnement, moyens humains, matériels et financiers des structures ; III Analyse des systèmes informatiques et de communications au sein, entre les structures et vers l’extérieur en fonction des objectifs de chacun (performances, limites, redondances, contraintes, cohérence…) ; IV Analyse des flux d’informations au sein, entre les structures et vers l’extérieur ; Partie II I Proposition de scénario par structures (y inclus les risques et les avantages de chaque proposition, l’évolution des architectures et des moyens retenus et la priorisation des actions par structures), et planification de leur réalisation dans le temps ; II Impact des scénarios sur le fonctionnement et l’organisation de chaque structure ; III Estimation des ressources humaines et financières par structure et par scénario, planification dans le temps ; Partie III I Besoin en matière d’engagement institutionnel du MEF ; II Implication des acteurs et des utilisateurs (y compris plan de formation) ; III Implication des acteurs de la maintenance du système. Partie IV I Termes de références détaillé de toutes les actions à mener II Caractéristiques techniques détaillées des investissements à réaliser
Langue Français
Nombre d’exemplaires du rapport 10 exemplaires en support papier et 4 exemplaires sur CD ROM dont un pour la Délégation de la Commission Européenne.
6. INFORMATION ADMINISTRATIVE Mise en oeuvre du travail • L’étude sera supervisée par un comité de pilotage créé par arrêté du ME/F. Ce comité sera dirigé par le Secrétaire général ou par un des conseillers techniques du Ministre. C’est au comité de pilotage de valider les rapports partiels ainsi que le document final. Il assurera le suivi administratif et technique du projet • L’étude sera réalisée sous la responsabilité du Directeur de l’Informatique Financière. Les experts seront accompagnés en permanence par un à deux (2) cadres de la Direction de l’Informatique Financière (DIF). • La proposition des soumissionnaires devra comprendre les couts remboursables (sur pièces justificatives) suivants : Voyage pour les déplacements vers le Niger (pour l’expert de catégorie II) et dans le Niger (pour l’expert de catégorie II et III) Déplacement sur place (prévoir la location de voitures) Personnel d’appui : la justification sera assurée par la présentation d’un état de présence détaillé et de reçus signés par la personne concernée sur la base d’une indemnité de déplacement forfaitaire lors des visite de terrain telle que fixée cidessous:
• Une réunion de briefing avec les partenaires concernés aura lieu le deuxième jour suivant le travail des experts. Les experts auront fait lecture attentive des termes de références et soumettront un premier chronogramme de travail détaillant les informations dont ils devront disposer et les entretiens à réaliser éventuellement à l’aide de questionnaires. Cette réunion arrêtera également le calendrier des rencontres. • L’intégralité de la documentation susmentionnée aura été mise à la disposition des experts lors de la réunion de briefing. • La liste des personnes à rencontrer sera arrêtée et les rendez vous seront été pris par la DIF et le calendrier des visites aura été validé et transmis aux experts. • Une réunion avec les responsables des structures concernées sera organisée par le comité de pilotage à chaque étape. Ce sera l’occasion pour les experts de remettre un aide mémoire ou un rapport provisoire sur l’état d’avancement de leurs travaux
Services rendus par l’administration L’administration fournira toute l’assistance requise au bon déroulement de la mission à l’exception du logement et du transport. Les experts auront libre accès à toute information et documentation nécessaires à l’accomplissement de leur mission. La DIF mettra un bureau à la disposition des experts pendant leur mission sur site.
Documentation La liste provisoire de la documentation complétant les présents termes de référence est la suivante : • Décret n°2005-115/PRN/ME/F du 17 mai 2005 déterminant les attributions du Ministre de l’Économie et des Finances ; • Décret n°2006-322/PRN/ME/F du 13 décembre 2006 portant organisation du Ministère de l’Économie et des Finances ; • Décret portant organisation et attributions de la DGI ; • Décret portant organisation et attributions de la DGD ; • Décret n°2006-323/PRN/ME/F du 13 décembre 2006 portant organisation de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique ; • Ancien SDI réalisé par le PAFIE (Programme d’appui aux administrations financières et économiques) ; • Ébauche de l’existant informatique et télécommunications au sein des Finances ; • Organigramme du Ministère de l’Économie et des Finances ; • Etudes sur les systèmes informatiques du MEF, Y. HUART 14-22 novembre 2003 ; • Revue de dépense publique et de responsabilité financière (PEMFAR) ; • Revue de dépenses publiques 2003 à 2005 du ME/F ;
PLEASE VISIT OUR WEBSITE: FOR MORE DETAILS REGARDING THIS JOB OPPORTUNITY AND FOR OTHER FRAMEWORK CONTRACTS JOB OPPORTUNITIES!